Avant de commencer, j'aimerais faire un petit big up à tous mes amis facebookiens friands de syntaxes parfaites et d'absence de fautes d'orthographe : je ne suis pas Bernard Pivot. Je n'ai pas des sourcils en bataille grisonnants et je ne me touche pas sur une copie de dictée impeccable.
Je bafouille, je balbutie, j'ai grand besoin de séances d'orthophoniste.
Alors, non ce n'est pas une excuse : la génération texto, l'écriture en phonétique, blabla .. Mais quand même, je m'applique, me lis et me relis ( suis un peu fan de moi ) alors, s'il vous plait, détendez-vous sur le sujet et kiffez ! Merde quoi ! * Clin d'oeil copain *
Quand je suis en colère comme l'autre soir ou comme aujourd'hui je tape vite et fais des fautes ( mais surtout des fautes d'accord parce que suis trop colère pour sortir mon bescherelle ). Bon là, je ne suis ni fâchée contre quelconque reprographes ou autre boulangères. Non, là c'est contre moi et moi seule.
Si je m'étais sortie les doigts du cactus plus tôt, j'aurais écrit un texte mémorable qui aurait surement fait le buzz sur la toile et les réseaux sociaux ( oui je m'emballe ). Et maintenant on va juste me traiter de copiteuse et de plagiasse. La Florence Foresti m'a coiffé au poteau.
Mais en même temps elle n'a pas tort : le bonheur c'est chiant. Ca emmerde le monde. On préfère se complaire dans le spleen à coup d'albatros et de couvercle de tuperware. Le lundi matin, on adore raconter à la machine à café qu'on a super mal dormi la nuit dernière ou que les moules ont été indigestes. En n'oubliant aucuns détails, jusqu'à la couleur de l'aller-retour des fruits de mer.
Et quand tout va bien on n'a aucunes raisons de se passer le cerveau à l'essoreuse à salade. On n'a pas besoin de s'enfermer devant son écran de PC, d'écouter du Evanescence ou autre groupe d'ado dépressif en mal de compréhension et d'attention. On se demande alors pourquoi un jour on a mis son mignon mignon minois sous une gouttière une journée pluvieuse d'automne, tout ça pour faire une photo qui est maintenant accrochée au mur du restaurant d'Alain Llorca ( oh, la connasse ).
Bref, On ne trouve plus l'inspiration face à une toile blanche, qu'elle soit en lin ou numérique.
Alors voila, au risque de faire chier le monde entier parce que je n'ai aucun sujet aussi croustillant qu'une chips Lays à la bologno à raconter : Je vais bien !
Je suis heureuse et amoureuse. J'ai un mec qui accepte, sans broncher, de regarder Twilight, mes Disney préférés et d'écouter du Lady Gaga dans la jagu'. Je mange bien ( trop ) mais bien. Je ne rentre plus dans du 34 et suis obligée de porter des collants "ventre plat" sous mes robes moulantes mais j'en fais pas une maladie ( mmmmMMHhhhaaaaaarrrgggg ). Je dors bien et limite mon cotât de rêves érotiquoflippants. J'ai complètement arrêter de me ronger les ongles des mains ( je précise ) jusqu'aux coudes ( en contrepartie, je me suis mise à boire). Je n'ai plus peur du noir. Je ne m'invente plus de maladies incurables avant 19h30. Je ne pleure et vomis ( presque ) plus. Mon boulot m'éclate et je vais passer le jour de la fin du monde à 6 427,084 km de Nice.
Oui je suis une connasse et j'étale mon bonheur comme on tartine une crêpe de Nutella.
So, " I'm feeling good " comme dirait mon p'tit Matthew Bellamy ( même si d'autres avant lui l'ont déjà dit, lui il le dit dans un mégaphone )
Parce qu'en plus d'être anal-phabète, je manque cruellement de culture.
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